Nikolaï Lugansky 11
Nikolai Lugansky ©McMillan

Nikolaï Lugansky

 

Fils d’un couple de scientifiques russes, il aurait pu tout aussi bien jouer sa partie dans la mécanique quantique, ou devenir champion d’échecs, ce qu’il est d’ailleurs au demeurant, mais à 5 ans il choisit le piano et 2 ans plus tard, il entre à l’École Centrale de Moscou où il sera près d’une décennie le dernier élève de Tatiana Nikolaeva. D’elle, il héritera de tout le répertoire de l’école russe, ce qui lui vaudra moult lauriers de concours, du Bach de Leipzig au Tchaïkovsky, mais aussi cet art de ne rien laisser passer au clavier, que ce soit une fausse note ou une émotion sur son visage. Cette exigence, qu’il manifeste encore ici au fil d’un programme partagé entre le poétique cycle « Dans les brumes » de Janacek et les non moins romantiques de Schubert, sans oublier ses racines au travers de la première sonate de Rachmaninov.

Fils d’un couple de scientifiques russes, il aurait pu tout aussi bien jouer sa partie dans la mécanique quantique, ou devenir champion d’échecs, ce qu’il est d’ailleurs au demeurant, mais à 5 ans il choisit le piano et 2 ans plus tard, il entre à l’École Centrale de Moscou où il sera près d’une décennie le dernier élève de Tatiana Nikolaeva. D’elle, il héritera de tout le répertoire de l’école russe, ce qui lui vaudra moult lauriers de concours, du Bach de Leipzig au Tchaïkovsky, mais aussi cet art de ne rien laisser passer au clavier, que ce soit une fausse note ou une émotion sur son visage. Cette exigence, qu’il manifeste encore ici au fil d’un programme partagé entre le poétique cycle « Dans les brumes » de Janacek et les non moins romantiques de Schubert, sans oublier ses racines au travers de la première sonate de Rachmaninov.