bachtrack – Les aventures poétiques d’Adam Laloum au Théâtre des Champs-Élysées
Par Alain Lompech, 17 février 2025
Par Louise Momal, le 22 janvier 2025
C’est l’éternelle question. Don Giovanni, dramma giocoso, est-il plus tragique que comique, ou plus comique que tragique ? Doit-on donner le pas à la damnation du mécréant libertin, aux affres de Donna Anna et aux serments de vengeance de Don Ottavio ? Ou bien sont-ce plutôt les malices de valet de Leporello, les échanges de manteau au clair de lune et les minauderies de Zerlina qu’il faut hisser au premier plan ? Au Théâtre des Champs-Élysées, où était donné hier soir le chef-d’œuvre mozartien, l’ambigüité reste entière. Efficace et bien servie par une distribution engagée théâtralement, la mise en espace de Mohamed El Mazzouji, met l’accent sur l’aspect comique de la partition, souligné par un duo Don Giovanni – Leporello très bien dirigé, complice, tirant vers la farce.
Par Alain Lompech, 17 février 2025
Par Vincent Guillemin, le 14 février 2025
Par Suzanne Canessa, le 3 février 2025