Adam Laloum, Quatuor Strada
©Harald Hoffmann

Adam Laloum

piano

Il y a du visionnaire chez Adam Laloum, ce faux fragile capable d’extirper du plus profond les secrets enfouis des compositeurs, telle l’énigmatique Fantaisie K. 475 de Mozart, sorte de géniale improvisation dont les éclats de tendresse nuancent les forts accents dramatiques. Artiste exceptionnellement inspiré, chez lui dans les mystères du romantisme, le pianiste français explore désormais, pour notre plus grand plaisir, le massif foisonnant des sonates de Beethoven. Avec la  Sonate « Waldstein », il se confronte à l’une de ses créations les plus lumineuses – les débordements d’enthousiasme du dernier mouvement. Enfin Chopin, avec deux de ses œuvres les plus riches : la Polonaise-Fantaisie, fresque mêlant l’introspection à la fougue et la troisième Sonate, à l’ampleur symphonique, traversée d’un bel canto unique et que vient finalement couronner un souffle ardent.

 

Il y a du visionnaire chez Adam Laloum, ce faux fragile capable d’extirper du plus profond les secrets enfouis des compositeurs, telle l’énigmatique Fantaisie K. 475 de Mozart, sorte de géniale improvisation dont les éclats de tendresse nuancent les forts accents dramatiques. Artiste exceptionnellement inspiré, chez lui dans les mystères du romantisme, le pianiste français explore désormais, pour notre plus grand plaisir, le massif foisonnant des sonates de Beethoven. Avec la  Sonate « Waldstein », il se confronte à l’une de ses créations les plus lumineuses – les débordements d’enthousiasme du dernier mouvement. Enfin Chopin, avec deux de ses œuvres les plus riches : la Polonaise-Fantaisie, fresque mêlant l’introspection à la fougue et la troisième Sonate, à l’ampleur symphonique, traversée d’un bel canto unique et que vient finalement couronner un souffle ardent.