Alexandre Tharaud 1
Alexandre Tharaud ©Marco Borggreve

Alexandre Tharaud

 

A son papa, chanteur d’opérette, il doit enfant ses premiers pas sur scène et peut-être de ne pas être aujourd’hui un pianiste comme les autres. Un piano, il n’en a jamais possédé, préférant jouer les coucous chez ses amis en leur absence mais il n’hésite pas non plus à jeter un grand queue de concert dans la sciure pour faire valser sur Bach les chevaux de Bartabas. Il nous a rappelé, et avec quel succès, que Rameau n’était pas l’apanage des seuls clavecinistes ou que Satie méritait toutes nos avant-dernières pensées. Son programme est au diapason de cette intelligence virevoltante, placé cette fois sous le signe de la jeunesse, des de Schumann bien sûr aux petits contes farcis de trolls des Pièces lyriques de Grieg, en passant par le souvenir du de Visconti avec l’Adagietto de la 5 de Mahler dans sa propre transcription ou par un Beethoven en jeune lion fougueux dans l’Appassionata.

A son papa, chanteur d’opérette, il doit enfant ses premiers pas sur scène et peut-être de ne pas être aujourd’hui un pianiste comme les autres. Un piano, il n’en a jamais possédé, préférant jouer les coucous chez ses amis en leur absence mais il n’hésite pas non plus à jeter un grand queue de concert dans la sciure pour faire valser sur Bach les chevaux de Bartabas. Il nous a rappelé, et avec quel succès, que Rameau n’était pas l’apanage des seuls clavecinistes ou que Satie méritait toutes nos avant-dernières pensées. Son programme est au diapason de cette intelligence virevoltante, placé cette fois sous le signe de la jeunesse, des de Schumann bien sûr aux petits contes farcis de trolls des Pièces lyriques de Grieg, en passant par le souvenir du de Visconti avec l’Adagietto de la 5 de Mahler dans sa propre transcription ou par un Beethoven en jeune lion fougueux dans l’Appassionata.