France Musique - Le nouvel album de Benjamin Grosvenor
Benjamin Grosvenor ©Patrick Allen

Benjamin Grosvenor

piano

On aime Benjamin Grosvenor pour le relief extrême qu’il met à ses interprétations, pour la précision de son jeu, variée avec art, où chaque thème montre son propre éclat, différent des autres. Sous ses doigts, le rubato n’est plus rubato mais devient houle, remous, récif et cataracte tout à la fois !

Ces qualités qui nous valaient l’an passé un Gaspard de la Nuit exceptionnel, nous vaudront à coup sûr d’inoubliables Kreisleriana. Bouquet parfumé, le Blumenstück est à Schumann ce que la Lettre à Élise est à Beethoven, une courte pièce au charme délicieux portant en elle les germes de grandes œuvres à venir. C’est à l’âme tchèque qu’il cédera la place dans l’unique et poignante sonate de Janáček, avant que ne se manifestent à la fois Liszt et Bellini dans les grandioses Réminiscences de Norma.

On compte sur le pianiste pour toutes nous les restituer, à grands coups de tons vigoureux, par la grâce de ses doigts savants.

On aime Benjamin Grosvenor pour le relief extrême qu’il met à ses interprétations, pour la précision de son jeu, variée avec art, où chaque thème montre son propre éclat, différent des autres. Sous ses doigts, le rubato n’est plus rubato mais devient houle, remous, récif et cataracte tout à la fois !

Ces qualités qui nous valaient l’an passé un Gaspard de la Nuit exceptionnel, nous vaudront à coup sûr d’inoubliables Kreisleriana. Bouquet parfumé, le Blumenstück est à Schumann ce que la Lettre à Élise est à Beethoven, une courte pièce au charme délicieux portant en elle les germes de grandes œuvres à venir. C’est à l’âme tchèque qu’il cédera la place dans l’unique et poignante sonate de Janáček, avant que ne se manifestent à la fois Liszt et Bellini dans les grandioses Réminiscences de Norma.

On compte sur le pianiste pour toutes nous les restituer, à grands coups de tons vigoureux, par la grâce de ses doigts savants.