Artiste consommé, lauréat du Concours international Tibor Varga, Boris Brovtsyn mène une brillante carrière en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Suisse… Voilà une occasion exceptionnelle de l’entendre à Paris ! Quant à Nelson Goerner, sa maîtrise instrumentale hors du commun l’a propulsé au premier rang des pianistes qui comptent. Programme royal : à la virtuosité désabusée, au sombre lyrisme de l’œuvre de Prokofiev, créée par David Oistrakh en 1946, répondent les confidences, les murmures éloquents de celle de Schumann. Un romantisme à fleur de peau qui prend des allures chevaleresques dans l’épopée intense, et très virtuose, de la troisième Sonate de Brahms.

Tedi Papavrami étant souffrant, Boris Brovtsyn a bien voulu le remplacer. Nous le remercions d’avoir maintenu le même programme. Boris Brovtsyn et Nelson Goerner ont déjà joué plusieurs fois ensemble et sont ravis de se retrouver sur scène.