Ivo Pogorelich 1
Ivo Pogorelich ©Antonio Damato (Centro Immagine)

Ivo Pogorelich

 

Fils d’un contrebassiste croate, il part étudier à 12 ans à Moscou auprès d’Aliza Kereradze qu’il épousera par la suite. D’elle il tient une virtuosité technique proche de la perfection et un art du son digne des plus grands de ses aînés. Sa légende naîtra en 1980 à Varsovie lors du Concours Chopin où, éliminé dès le deuxième tour, il n’obtiendra que le Prix de la Critique, provoquant la démission de Martha Argerich du jury. Quelques mois plus tard il donnera un premier récital triomphal à Carnegie Hall. Depuis, il n’a cessé de radicaliser ses interprétations, ses captivantes relectures, même des pages les plus célèbres, en font peut-être l’un des derniers vrais romantiques, un engagement total au clavier qui l’inspire aussi dans la vie, lui qui se consacra notamment de tous ses moyens à la reconstruction de Sarajevo.

Fils d’un contrebassiste croate, il part étudier à 12 ans à Moscou auprès d’Aliza Kereradze qu’il épousera par la suite. D’elle il tient une virtuosité technique proche de la perfection et un art du son digne des plus grands de ses aînés. Sa légende naîtra en 1980 à Varsovie lors du Concours Chopin où, éliminé dès le deuxième tour, il n’obtiendra que le Prix de la Critique, provoquant la démission de Martha Argerich du jury. Quelques mois plus tard il donnera un premier récital triomphal à Carnegie Hall. Depuis, il n’a cessé de radicaliser ses interprétations, ses captivantes relectures, même des pages les plus célèbres, en font peut-être l’un des derniers vrais romantiques, un engagement total au clavier qui l’inspire aussi dans la vie, lui qui se consacra notamment de tous ses moyens à la reconstruction de Sarajevo.