Jean Rochefort
Jean Rochefort ©Crapule !

Jean Rochefort

 

Retrouvez sur grand écran le spectacle présenté en 2004  à la par Jean Rochefort et son complice Bruno Fontaine.

 

« Du temps du formidable Fernand Raynaud, les journalistes ne demandaient pas systématiquement aux humoristes si l’on avait le droit de rire de tout. C’était une évidence. En cette période  d’après-guerre (mais toutes les périodes ne sont-elles pas d’après-guerre ?), rire était encore ce qu’on avait de mieux à faire. Oui, il fallait rire. Et de tout s’il vous plaît ! En particulier des puissants, des salauds, des profiteurs. L’époque était dure (mais toutes les époques ne sont-elles pas dures ?) et en particulier aux miséreux, aux chétifs, aux gens méprisés, dédaignés, piétinés par la vie.

C’est ici que dans un moment troublé (mais tous les moments etc. ?) intervient l’admirable Jean Rochefort. A travers des saynètes, des sketchs, des croquis, Jean fait entendre Fernand comme jamais. Avec poésie, tendresse, élégance.

En contrepoint, en consonance, en léger déséquilibre, on écoute la mélancolie farceuse d’Erik Satie interprétée par Bruno Fontaine.

On peut rire de tout, même avec compassion, même avec mélancolie, même avec la larme à l’œil. »

 

François Morel

Retrouvez sur grand écran le spectacle présenté en 2004  à la par Jean Rochefort et son complice Bruno Fontaine.

 

« Du temps du formidable Fernand Raynaud, les journalistes ne demandaient pas systématiquement aux humoristes si l’on avait le droit de rire de tout. C’était une évidence. En cette période  d’après-guerre (mais toutes les périodes ne sont-elles pas d’après-guerre ?), rire était encore ce qu’on avait de mieux à faire. Oui, il fallait rire. Et de tout s’il vous plaît ! En particulier des puissants, des salauds, des profiteurs. L’époque était dure (mais toutes les époques ne sont-elles pas dures ?) et en particulier aux miséreux, aux chétifs, aux gens méprisés, dédaignés, piétinés par la vie.

C’est ici que dans un moment troublé (mais tous les moments etc. ?) intervient l’admirable Jean Rochefort. A travers des saynètes, des sketchs, des croquis, Jean fait entendre Fernand comme jamais. Avec poésie, tendresse, élégance.

En contrepoint, en consonance, en léger déséquilibre, on écoute la mélancolie farceuse d’Erik Satie interprétée par Bruno Fontaine.

On peut rire de tout, même avec compassion, même avec mélancolie, même avec la larme à l’œil. »

 

François Morel