Lucas Debargue, David Castro-Balbi, Alexandre Castro-Balbi 1
Lucas Debargue ©Bernard Bonnefon

Lucas Debargue

 

Il faut un vrai culot pour se risquer si jeune au formidable défi que représente l’Opus 111. D’autres plus âgés s’y sont brûlé les doigts. Au moins sait-on qu’avec Lucas Debargue, l’ultime sonate beethovénienne prendra une saveur étonnamment moderne. Voici certainement l’un des rares pianistes de la nouvelle génération à ne s’être jamais laissé gagner par la frivolité du monde, à garder suffisamment une nature d’artiste pour que la moindre de ses productions lui causasse plus de trouble que de tranquillité.

Formé à l’école Shereshevskaya, hautement portée sur le symbolisme et le contrepoint, Debargue contrecarre l’idée banale et fausse que seuls les grands techniciens peuvent se frayer un chemin jusqu’au sommet. On devine qu’il aura passé beaucoup de son temps à parfaire son Bach, que ses Chopin seront coulés dans une matière différente et particulièrement savoureuse.

Il faut un vrai culot pour se risquer si jeune au formidable défi que représente l’Opus 111. D’autres plus âgés s’y sont brûlé les doigts. Au moins sait-on qu’avec Lucas Debargue, l’ultime sonate beethovénienne prendra une saveur étonnamment moderne. Voici certainement l’un des rares pianistes de la nouvelle génération à ne s’être jamais laissé gagner par la frivolité du monde, à garder suffisamment une nature d’artiste pour que la moindre de ses productions lui causasse plus de trouble que de tranquillité.

Formé à l’école Shereshevskaya, hautement portée sur le symbolisme et le contrepoint, Debargue contrecarre l’idée banale et fausse que seuls les grands techniciens peuvent se frayer un chemin jusqu’au sommet. On devine qu’il aura passé beaucoup de son temps à parfaire son Bach, que ses Chopin seront coulés dans une matière différente et particulièrement savoureuse.