Marianne Crebassa, Fazıl Say 1
Fazıl Say, Marianne Crebassa ©DR

Marianne Crebassa

mezzo-soprano

Fazıl Say

composition et piano

 

La couleur unique du timbre, profond, impérieux et apaisant à la fois, voilà la première empreinte que laisse la voix de Marianne Crebassa. Cette voix, Fazıl Say l’a entendue et cela a été le coup de foudre. L’indomptable musicien s’est assis au piano pour elle et rien que pour elle, le temps d’un disque. D’un florilège impressionniste, ils ont fait des sculptures de glace, avec un modelé, des scintillements rarissimes ! Au contact des doigts de Fazıl Say, Ravel, Debussy, Fauré, Duparc se révèlent derrière les notes, dans toute leur composante palpable, effleurée, éthérée. Cette force d’engagement personnel au creux du son produit une musique presque plus tactile qu’acoustique, d’où le frisson immédiat qui parcourt notre nuque. Un écheveau de lignes subtiles qui résonnera longtemps sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, comme dans la mémoire de l’auditeur chanceux qui les aura entendus.

La couleur unique du timbre, profond, impérieux et apaisant à la fois, voilà la première empreinte que laisse la voix de Marianne Crebassa. Cette voix, Fazıl Say l’a entendue et cela a été le coup de foudre. L’indomptable musicien s’est assis au piano pour elle et rien que pour elle, le temps d’un disque. D’un florilège impressionniste, ils ont fait des sculptures de glace, avec un modelé, des scintillements rarissimes ! Au contact des doigts de Fazıl Say, Ravel, Debussy, Fauré, Duparc se révèlent derrière les notes, dans toute leur composante palpable, effleurée, éthérée. Cette force d’engagement personnel au creux du son produit une musique presque plus tactile qu’acoustique, d’où le frisson immédiat qui parcourt notre nuque. Un écheveau de lignes subtiles qui résonnera longtemps sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, comme dans la mémoire de l’auditeur chanceux qui les aura entendus.