Martin Helmchen, Antje Weithaas, Marie-Elisabeth Hecker 2
Weithaas, Hecker et Helmchen ©Julien Hanck

Martin Helmchen

piano

Antje Weithaas

violon

Marie-Elisabeth Hecker

violoncelle

Trois fins musiciens dans un programme enchanteur. Le piano éloquent de Martin Helmchen, vainqueur du concours Clara Haskil, se mêle harmonieusement à la lumière de l’archet d’Antje Weithaas, qui a remporté naguère les réputés concours Kreisler et Bach, et à la chaleur du violoncelle de Marie-Elisabeth Hecker, un nom qui compte depuis sa victoire éclatante au concours Rostropovitch. Le charme de la Sonate Arpeggione – du nom de cet instrument tombé en désuétude à mi-chemin entre la guitare et le violoncelle – agit toujours, tel un filtre bienfaisant, tandis que le Trio n°43 de Haydn, fleuron d’un ensemble brillant, fait assaut d’invention et de fantaisie. Mendelssohn admirait particulièrement cette œuvre. Son propre deuxième Trio n’a rien à envier à son illustre devancier, pour ce qui est de l’énergie déployée et de son esprit, toujours pétillant.

Trois fins musiciens dans un programme enchanteur. Le piano éloquent de Martin Helmchen, vainqueur du concours Clara Haskil, se mêle harmonieusement à la lumière de l’archet d’Antje Weithaas, qui a remporté naguère les réputés concours Kreisler et Bach, et à la chaleur du violoncelle de Marie-Elisabeth Hecker, un nom qui compte depuis sa victoire éclatante au concours Rostropovitch. Le charme de la Sonate Arpeggione – du nom de cet instrument tombé en désuétude à mi-chemin entre la guitare et le violoncelle – agit toujours, tel un filtre bienfaisant, tandis que le Trio n°43 de Haydn, fleuron d’un ensemble brillant, fait assaut d’invention et de fantaisie. Mendelssohn admirait particulièrement cette œuvre. Son propre deuxième Trio n’a rien à envier à son illustre devancier, pour ce qui est de l’énergie déployée et de son esprit, toujours pétillant.