Martin Helmchen, Sabine Meyer, Lucas Navarro, Dag Jensen, Bruno Schneider 4
Martin Helmchen ©Marco Borggreve

Martin Helmchen

piano

Martin Helmchen ? Le piano allemand dans ce qu’il a de plus sérieux, de plus durable, la dévotion la plus absolue à la musique, à elle seule. Car il n’est jamais question de prouesses, de poudre aux yeux, ou de pyrotechnie avec le musicien trentenaire, si rare en récital en France. Seule, la volonté de servir les compositeurs compte. Une modestie qui n’empêche pas l’ambition et le goût du pari, comme en témoigne ce programme impressionnant. Car jouer les exigeantes Variations sérieuses de Mendelssohn en guise de mise en bouche avant les monumentales Variations Diabelli, cette œuvre risque-tout qui est ce que Beethoven a confié au clavier de plus vivant, de plus fulminant et fou, voilà qui est remarquable.

Martin Helmchen ? Le piano allemand dans ce qu’il a de plus sérieux, de plus durable, la dévotion la plus absolue à la musique, à elle seule. Car il n’est jamais question de prouesses, de poudre aux yeux, ou de pyrotechnie avec le musicien trentenaire, si rare en récital en France. Seule, la volonté de servir les compositeurs compte. Une modestie qui n’empêche pas l’ambition et le goût du pari, comme en témoigne ce programme impressionnant. Car jouer les exigeantes Variations sérieuses de Mendelssohn en guise de mise en bouche avant les monumentales Variations Diabelli, cette œuvre risque-tout qui est ce que Beethoven a confié au clavier de plus vivant, de plus fulminant et fou, voilà qui est remarquable.