Elena Galitskaya, Michel Portal, Michel Dalberto 1
Michel Portal ©Lisa Roze

Michel Portal

clarinette

Nicholas Angelich

piano

Ils en rêvaient chacun de leur côté depuis longtemps mais bien qu’habitués réguliers des Concert du Dimanche Matin, ils n’avaient jamais encore joué ensemble. Ce sera donc enfin chose faite lors de cette saison anniversaire.
Si dans la vie apparemment tout les oppose, la musique, elle, ne peut que les réunir. L’un est aussi volubile que sa clarinette qui court du classique, sans égale dans Mozart on le sait, au free jazz dont il fut l’un des pionniers en France, improvisateur mais aussi compositeur, quand il ne prend pas son bandonéon pour un air de tango. L’autre serait plutôt un « taiseux » comme disent nos cousins d’outre Atlantique, mais qui laisse soudain parler d’évidence, avec le naturel des très grands, Brahms ou Schumann sous ses doigts, deux compositeurs qui les réuniront de même que le jeune Berg de l’opus 5. A peine si l’un s’effacera pour laisser l’autre seul au piano avec l’opus 1, coup de génie d’un compositeur encore étudiant.

Ils en rêvaient chacun de leur côté depuis longtemps mais bien qu’habitués réguliers des Concert du Dimanche Matin, ils n’avaient jamais encore joué ensemble. Ce sera donc enfin chose faite lors de cette saison anniversaire.
Si dans la vie apparemment tout les oppose, la musique, elle, ne peut que les réunir. L’un est aussi volubile que sa clarinette qui court du classique, sans égale dans Mozart on le sait, au free jazz dont il fut l’un des pionniers en France, improvisateur mais aussi compositeur, quand il ne prend pas son bandonéon pour un air de tango. L’autre serait plutôt un « taiseux » comme disent nos cousins d’outre Atlantique, mais qui laisse soudain parler d’évidence, avec le naturel des très grands, Brahms ou Schumann sous ses doigts, deux compositeurs qui les réuniront de même que le jeune Berg de l’opus 5. A peine si l’un s’effacera pour laisser l’autre seul au piano avec l’opus 1, coup de génie d’un compositeur encore étudiant.