Natalia Gutman ©Eric Mahoudeau
Natalia Gutman
violoncelle
Musique de chambre
J.S. Bach
Suite pour violoncelle n°1 en sol majeur BWV. 1007
Suite pour violoncelle n°2 en ré mineur BWV. 1008
Suite pour violoncelle n°3 en ut majeur BWV. 1009
Théâtre des Champs-Élysées
Tarifs 25€ | 12€ (scolaires et étudiants -26 ans)
Gratuit -9 ans
Groupes et Collectivités 20€ (nous contacter)
1717 à 1723 : Bach est Konzertmeister du prince Leopold d’Anhalt à Coethen
1721 : Telemann est nommé directeur de la musique de la ville à Hambourg
de Delalande et Destouches
Les Suites ont été écrites à la cour de Coethen : Bach, maître de chapelle d’un prince calviniste n’a pas le droit de composer de la musique sacrée ! Alors qu’à Weimar, d’obédience luthérienne, il avait créé environ 300 cantates, il se consacre désormais à la musique de chambre et signe ses plus grandes œuvres instrumentales : Sonatas et Partitas pour violon, Clavecin bien tempéré (1er cahier), Suites pour violoncelle, Concertos brandebourgeois…
Ce nouveau type de mélodie sous-entend son propre soutien harmonique. Comme l’a fait remarquer Anner Bylsma, Bach donne l’impression à l’auditeur qu’il entend une suite complète, harmonie et contrepoint compris, sans oublier les dissonances et les syncopes qui n’existent que par un effet de substitution mentale de la part de l’auditeur.
Dans ces suites pour violoncelle, Bach exploite le caractère rythmique de la danse, beaucoup plus que dans celles pour violon seul. Il est vrai que dans les danses originales, la partie rythmique étant confiée à la basse, c’était déjà la partie du violoncelle. Les Suites pour violoncelle seul n’eurent pas le succès des Sonatas et Partitas pour violon, en grande partie parce qu’il y avait bien moins de virtuoses dans cet instrument qu’en violon, et il faudra attendre Pablo Casals pour qu’elles deviennent des classiques incontournables du répertoire.
1717 à 1723 : Bach est Konzertmeister du prince Leopold d’Anhalt à Coethen
1721 : Telemann est nommé directeur de la musique de la ville à Hambourg
de Delalande et Destouches
Les Suites ont été écrites à la cour de Coethen : Bach, maître de chapelle d’un prince calviniste n’a pas le droit de composer de la musique sacrée ! Alors qu’à Weimar, d’obédience luthérienne, il avait créé environ 300 cantates, il se consacre désormais à la musique de chambre et signe ses plus grandes œuvres instrumentales : Sonatas et Partitas pour violon, Clavecin bien tempéré (1er cahier), Suites pour violoncelle, Concertos brandebourgeois…
Ce nouveau type de mélodie sous-entend son propre soutien harmonique. Comme l’a fait remarquer Anner Bylsma, Bach donne l’impression à l’auditeur qu’il entend une suite complète, harmonie et contrepoint compris, sans oublier les dissonances et les syncopes qui n’existent que par un effet de substitution mentale de la part de l’auditeur.
Dans ces suites pour violoncelle, Bach exploite le caractère rythmique de la danse, beaucoup plus que dans celles pour violon seul. Il est vrai que dans les danses originales, la partie rythmique étant confiée à la basse, c’était déjà la partie du violoncelle. Les Suites pour violoncelle seul n’eurent pas le succès des Sonatas et Partitas pour violon, en grande partie parce qu’il y avait bien moins de virtuoses dans cet instrument qu’en violon, et il faudra attendre Pablo Casals pour qu’elles deviennent des classiques incontournables du répertoire.