Nikolaï Lugansky 7
Nikolai Lugansky ©Marco Borggreve

Nikolaï Lugansky

 

Il y a du Richter chez le pianiste russe. Le contrôle absolu de tous les paramètres musicaux et cette sonorité royale, imposent une forme  d’idéal. Le public français ne s’y trompe pas, qui lui fait fête à chacune de ses venues, sachant pertinemment que les partitions, sous ces doigts imperturbables, se présentent quasiment  à l’état pur, débarrassées de tout ego malvenu, de toute volonté de briller au détriment du compositeur. À son programme, la transcription raffinée d’un cycle pour orgue, dont le prélude fait office d’invitation au rêve. Puis deux monuments qui ont connu des fortunes diverses. L’antépénultième sonate de Schubert, massif grandiose et d’une richesse infinie précèdera celle de Tchaïkovsky, ample et méconnue, autrefois défendue avec la foi du charbonnier par une certaine Tatiana Nikolayeva, mentor et professeur de Nikolaï Lugansky.

Il y a du Richter chez le pianiste russe. Le contrôle absolu de tous les paramètres musicaux et cette sonorité royale, imposent une forme  d’idéal. Le public français ne s’y trompe pas, qui lui fait fête à chacune de ses venues, sachant pertinemment que les partitions, sous ces doigts imperturbables, se présentent quasiment  à l’état pur, débarrassées de tout ego malvenu, de toute volonté de briller au détriment du compositeur. À son programme, la transcription raffinée d’un cycle pour orgue, dont le prélude fait office d’invitation au rêve. Puis deux monuments qui ont connu des fortunes diverses. L’antépénultième sonate de Schubert, massif grandiose et d’une richesse infinie précèdera celle de Tchaïkovsky, ample et méconnue, autrefois défendue avec la foi du charbonnier par une certaine Tatiana Nikolayeva, mentor et professeur de Nikolaï Lugansky.