Quatuor Artemis 7
Quatuor Artemis ©Thomas Rabsch

Quatuor Artemis

Vineta Sareika violon
Gregor Sigl violon
Friedemann Weigle alto
Eckart Runge violoncelle

Pour les mélomanes parisiens, le souvenir du Quatuor Alban Berg restera à jamais associé à celui de leurs innombrables concerts dans le cadre des saisons Jeanine Roze Production. C’est au Théâtre des Champs-Elysées que le Quatuor viennois a offert ainsi une intégrale des quatuors de Beethoven qui a marqué toute une époque. Les Berg, entrés dans la légende, cèdent aujourd’hui la place à une formation considérée à plus d’un titre son héritière. C’est désormais au Quatuor Artemis de revenir sur la même scène où en six concerts, le dimanche matin, ils reprennent le flambeau de leurs illustres aînés pour proposer leur interprétation de ces seize chefs d’œuvre : une nouvelle aventure beethovénienne commence.

« Maintenant je sais comment composer des quatuors », écrit Beethoven alors qu’il met le point final à ses Quatuors op. 18. C’est évident depuis le premier de cette série (1799), où il se pose déjà en challenger de Haydn et Mozart avec un ton décidément nouveau. Quand dix ans plus tard, il livre l’intrigant Quatuor n° 11, il pose des questions qui ne seront résolues que dans les derniers quatuors, dont le n° 15 (1825) constitue, notamment dans un mouvement lent plein de ferveur, l’une des confessions les plus intimes du compositeur.

Pablo Galonce

Pour les mélomanes parisiens, le souvenir du Quatuor Alban Berg restera à jamais associé à celui de leurs innombrables concerts dans le cadre des saisons Jeanine Roze Production. C’est au Théâtre des Champs-Elysées que le Quatuor viennois a offert ainsi une intégrale des quatuors de Beethoven qui a marqué toute une époque. Les Berg, entrés dans la légende, cèdent aujourd’hui la place à une formation considérée à plus d’un titre son héritière. C’est désormais au Quatuor Artemis de revenir sur la même scène où en six concerts, le dimanche matin, ils reprennent le flambeau de leurs illustres aînés pour proposer leur interprétation de ces seize chefs d’œuvre : une nouvelle aventure beethovénienne commence.

« Maintenant je sais comment composer des quatuors », écrit Beethoven alors qu’il met le point final à ses Quatuors op. 18. C’est évident depuis le premier de cette série (1799), où il se pose déjà en challenger de Haydn et Mozart avec un ton décidément nouveau. Quand dix ans plus tard, il livre l’intrigant Quatuor n° 11, il pose des questions qui ne seront résolues que dans les derniers quatuors, dont le n° 15 (1825) constitue, notamment dans un mouvement lent plein de ferveur, l’une des confessions les plus intimes du compositeur.

Pablo Galonce