Sol Gabetta, Bertrand Chamayou 5
Gabetta et Chamayou ©Joachim Schmid

Sol Gabetta

violoncelle

Bertrand Chamayou

piano

Et revoilà dans cette saison Bertrand Chamayou, aussi à l’aise dans les pages les plus redoutables de Liszt que dans les arcanes debussystes. Mais ce solitaire du clavier sait également de temps à autre partager son territoire musical en noir et blanc. Dire de Sol Gabetta qu’elle est belle serait un peu réducteur, et pourtant elle l’est comme Jacqueline Dupré avant elle. Mais ce qui importe c’est que, mêlant le tempérament de son Argentine natale à ses ascendances franco-russes, cette jeune violoncelliste a mis l’Allemagne, puis l’Europe, à ses pieds, notamment avec son projet Vivaldi qui en est à son deuxième volume, sans que cela l’empêche de graver aussi bien Elgar que Chostakovitch. Beethoven et Rachmaninov seront à leur menu servi par un duo qui a de l’or dans les mains quant elle a de plus, pour sa part ce qui ne gâte rien,  un somptueux Guadagnini sous les doigts.

 

Et revoilà dans cette saison Bertrand Chamayou, aussi à l’aise dans les pages les plus redoutables de Liszt que dans les arcanes debussystes. Mais ce solitaire du clavier sait également de temps à autre partager son territoire musical en noir et blanc. Dire de Sol Gabetta qu’elle est belle serait un peu réducteur, et pourtant elle l’est comme Jacqueline Dupré avant elle. Mais ce qui importe c’est que, mêlant le tempérament de son Argentine natale à ses ascendances franco-russes, cette jeune violoncelliste a mis l’Allemagne, puis l’Europe, à ses pieds, notamment avec son projet Vivaldi qui en est à son deuxième volume, sans que cela l’empêche de graver aussi bien Elgar que Chostakovitch. Beethoven et Rachmaninov seront à leur menu servi par un duo qui a de l’or dans les mains quant elle a de plus, pour sa part ce qui ne gâte rien,  un somptueux Guadagnini sous les doigts.