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Trio Wandererr ©Thomas Dorn

Trio Wanderer

Vincent Coq piano
Jean-Marc Phillips-Varjabédian violon
Raphaël Pidoux violoncelle

Un savoir-faire, une sonorité somptueuse mais sans ostentation déplacée, des phrasés vivants et généreux : tout ce qui procure un constant bonheur d’écoute se trouve résumé dans ce Trio de légende, l’un des seuls à s’être ainsi bonifié avec les années. Les Wanderer n’ont pas besoin pour se faire entendre d’injecter à leurs phrasés des intentions hystériques, l’ange du bizarre ne les tourmente pas : le naturel, la maîtrise économe y suffisent.

On a pu naguère les entendre dans cet opus 9, deuxième et le plus vaste des trios « élégiaques » de Rachmaninov. Ils remettent cette année la partition sur le métier, cette fois à la lumière de deux œuvres rares : d’abord, la très suave Élégie de Suk, puis Tristia et ses sourdes imminences, adaptation apocryphe de la Vallée d’Obermann pour trio avec piano, ultérieurement complétée par Liszt en personne. Du feu et du gel en perspective !

Un savoir-faire, une sonorité somptueuse mais sans ostentation déplacée, des phrasés vivants et généreux : tout ce qui procure un constant bonheur d’écoute se trouve résumé dans ce Trio de légende, l’un des seuls à s’être ainsi bonifié avec les années. Les Wanderer n’ont pas besoin pour se faire entendre d’injecter à leurs phrasés des intentions hystériques, l’ange du bizarre ne les tourmente pas : le naturel, la maîtrise économe y suffisent.

On a pu naguère les entendre dans cet opus 9, deuxième et le plus vaste des trios « élégiaques » de Rachmaninov. Ils remettent cette année la partition sur le métier, cette fois à la lumière de deux œuvres rares : d’abord, la très suave Élégie de Suk, puis Tristia et ses sourdes imminences, adaptation apocryphe de la Vallée d’Obermann pour trio avec piano, ultérieurement complétée par Liszt en personne. Du feu et du gel en perspective !