Zhu Xiao-Mei 2
Zhu Xiao-Mei ©Julien Mignot

Zhu Xiao-Mei

 

Petite élève surdouée du Conservatoire de Pékin, née au sein d’une famille bourgeoise désargentée, Zhu Xiao-Mei retiendra des camps où la révolution maoïste l’exilera de trop longues années, occupée par les travaux des champs, quelques vérités musicales essentielles. Bach tout d’abord son alpha et son oméga depuis toujours, lui qui saura la remettre au clavier derrière les barbelés, une réserve viscérale ensuite envers la musique de chambre réservée à cette époque aux pianistes médiocres, et surtout une volonté jamais démentie d’aller toujours à l’essentiel, d’où sa méfiance des intégrales. Des valeurs à l’image de celle qui, alors que l’Amérique dans son exil lui ouvrait les bras, choisira Paris pour les vieilles pierres de Notre-Dame. Son goût de la quintessence, elle le prouve encore ici, de son cher Johann-Sebastian au Beethoven de l’opus 111, en passant par le meilleur de Haydn.

Petite élève surdouée du Conservatoire de Pékin, née au sein d’une famille bourgeoise désargentée, Zhu Xiao-Mei retiendra des camps où la révolution maoïste l’exilera de trop longues années, occupée par les travaux des champs, quelques vérités musicales essentielles. Bach tout d’abord son alpha et son oméga depuis toujours, lui qui saura la remettre au clavier derrière les barbelés, une réserve viscérale ensuite envers la musique de chambre réservée à cette époque aux pianistes médiocres, et surtout une volonté jamais démentie d’aller toujours à l’essentiel, d’où sa méfiance des intégrales. Des valeurs à l’image de celle qui, alors que l’Amérique dans son exil lui ouvrait les bras, choisira Paris pour les vieilles pierres de Notre-Dame. Son goût de la quintessence, elle le prouve encore ici, de son cher Johann-Sebastian au Beethoven de l’opus 111, en passant par le meilleur de Haydn.