Adam Laloum, piano 1
Adam Laloum ©Harald Hoffmann

Adam Laloum

piano

Une silhouette, un sourire gêné aux lèvres, un soupçon de pudeur artiste qui attirent l’attention. Attendez seulement qu’il se mette au piano, que chaque note jubile et vous marque de son empreinte poétique. Adam Laloum aurait pu n’être que pianiste, il est devenu Adam Laloum : un musicien du tact, abouti, réfléchi, hissant les œuvres à un degré de raffinement inespéré. Un homme dévolu à des destinées auxquelles sa discrétion ne semblait nullement le préparer. Le soin extrême qu’il met à incarner la musique fera de son interprétation de la Sonate n.20 de Schubert un instant d’une rare intensité musicale, à la frontière sensible entre transcendance et retenue. Enfin, édifier l’immense Fantaisie de Schumann sans y perdre pied, tel est l’ultime défi qui lui échoit. D’avance, on s’en fait une fête.

Une silhouette, un sourire gêné aux lèvres, un soupçon de pudeur artiste qui attirent l’attention. Attendez seulement qu’il se mette au piano, que chaque note jubile et vous marque de son empreinte poétique. Adam Laloum aurait pu n’être que pianiste, il est devenu Adam Laloum : un musicien du tact, abouti, réfléchi, hissant les œuvres à un degré de raffinement inespéré. Un homme dévolu à des destinées auxquelles sa discrétion ne semblait nullement le préparer. Le soin extrême qu’il met à incarner la musique fera de son interprétation de la Sonate n.20 de Schubert un instant d’une rare intensité musicale, à la frontière sensible entre transcendance et retenue. Enfin, édifier l’immense Fantaisie de Schumann sans y perdre pied, tel est l’ultime défi qui lui échoit. D’avance, on s’en fait une fête.