Benjamin Grosvenor 2
©Patrick Allen

Benjamin Grosvenor piano

Le jeune pianiste anglais est non seulement un virtuose d’exception, un styliste consommé, au répertoire particulièrement varié, mais aussi un musicien raffiné qui a l’art de concocter un menu musical. Il sait comme peu mêler les genres et les époques, les formes et les ambiances, dans une explosion de saveurs. Les chemins ensoleillés et sereins de la Suite française n°5 de Bach croisent ainsi les sentiers ombragés de l’adieu de Brahms au piano, auquel le compositeur australien Brett Dean rend hommage dans trois pièces de 2013. Enfin, la langueur sensuelle du Prélude à l’après-midi d’un faune s’efface devant le fantasmagorique triptyque ravélien, ce Gaspard de la Nuit dont Grosvenor, qui en a enregistré une version majeure, dévoile les fièvres, les poisons et les charmes insidieux.

Le jeune pianiste anglais est non seulement un virtuose d’exception, un styliste consommé, au répertoire particulièrement varié, mais aussi un musicien raffiné qui a l’art de concocter un menu musical. Il sait comme peu mêler les genres et les époques, les formes et les ambiances, dans une explosion de saveurs. Les chemins ensoleillés et sereins de la Suite française n°5 de Bach croisent ainsi les sentiers ombragés de l’adieu de Brahms au piano, auquel le compositeur australien Brett Dean rend hommage dans trois pièces de 2013. Enfin, la langueur sensuelle du Prélude à l’après-midi d’un faune s’efface devant le fantasmagorique triptyque ravélien, ce Gaspard de la Nuit dont Grosvenor, qui en a enregistré une version majeure, dévoile les fièvres, les poisons et les charmes insidieux.