La veuve joyeuse

La veuve joyeuse

Créée en 1905 au Theater an der Wien, la Veuve Joyeuse de Franz Lehar fut un triomphe immédiat, au point de voir naître la version française quatre ans plus tard, mais après le livret n’était il pas inspiré d’Henri Meillac. Toute l’Europe se passionne pour les amours de la jeune et riche veuve d’un barbon, Hanna, avec le comte Danilo qui sous la pression de sa famille avait du refuser la main de sa belle lorsqu’elle n’était encore qu’une modeste fille du peuple et l’ouvrage sera joué plus de 300.000 fois jusqu’à la mort du compositeur en 1948. L’opérette sera aussi plusieurs fois portée à l’écran, en muet par Eric von Stroheim, puis par Ernst Lubitsch et en 1952 par Curtis Bernhardt avec l’irrésistible Lana Turner dans le rôle titre.  Au tournant du siècle dernier c’est la production de l’Opéra de Vienne qui sera tournée dans la production parfaitement déjantée d’Andrei Serban, et à la baguette un John Eliot Gardiner qui a su montrer, comme Nikolaus Harnoncourt ou Marc Minkowsky, que les « baroqueux » se sentent parfaitement aussi chez eux dans la musique légère.

Créée en 1905 au Theater an der Wien, la Veuve Joyeuse de Franz Lehar fut un triomphe immédiat, au point de voir naître la version française quatre ans plus tard, mais après le livret n’était il pas inspiré d’Henri Meillac. Toute l’Europe se passionne pour les amours de la jeune et riche veuve d’un barbon, Hanna, avec le comte Danilo qui sous la pression de sa famille avait du refuser la main de sa belle lorsqu’elle n’était encore qu’une modeste fille du peuple et l’ouvrage sera joué plus de 300.000 fois jusqu’à la mort du compositeur en 1948. L’opérette sera aussi plusieurs fois portée à l’écran, en muet par Eric von Stroheim, puis par Ernst Lubitsch et en 1952 par Curtis Bernhardt avec l’irrésistible Lana Turner dans le rôle titre.  Au tournant du siècle dernier c’est la production de l’Opéra de Vienne qui sera tournée dans la production parfaitement déjantée d’Andrei Serban, et à la baguette un John Eliot Gardiner qui a su montrer, comme Nikolaus Harnoncourt ou Marc Minkowsky, que les « baroqueux » se sentent parfaitement aussi chez eux dans la musique légère.