Quatuor Artemis 11
Quatuor Artemis ©Thomas Rabsch

Quatuor Artemis

Vineta Sareika violon
Gregor Sigl violon
Friedemann Weigle alto
Eckart Runge violoncelle

Très polyphonique, la Sonate pour piano op. 14 n° 1 semble demander à être jouée par plusieurs instruments et Beethoven lui-même se chargea de la transcription pour quatuor. Ecrit d’un seul jet, le Dixième quatuor (1809) alterne des épisodes très chantants, des atmosphères bucoliques et de véritables orages qui, comme dans le Scherzo, éclatent avec une force inouïe. A l’inverse, le fascinant et labyrinthique Quatuor n° 14 (1826) coule sans la moindre interruption de son premier mouvement jusqu’à la dernière note comme dans un état d’apesanteur, dans un flot continu de musique : jamais Beethoven ne s’est montré aussi novateur, aussi libre, aussi visionnaire.

Pablo Galonce

Très polyphonique, la Sonate pour piano op. 14 n° 1 semble demander à être jouée par plusieurs instruments et Beethoven lui-même se chargea de la transcription pour quatuor. Ecrit d’un seul jet, le Dixième quatuor (1809) alterne des épisodes très chantants, des atmosphères bucoliques et de véritables orages qui, comme dans le Scherzo, éclatent avec une force inouïe. A l’inverse, le fascinant et labyrinthique Quatuor n° 14 (1826) coule sans la moindre interruption de son premier mouvement jusqu’à la dernière note comme dans un état d’apesanteur, dans un flot continu de musique : jamais Beethoven ne s’est montré aussi novateur, aussi libre, aussi visionnaire.

Pablo Galonce