Quatuor Ébène
Quatuor Ébène ©Julien Mignot (Virgin Classics)

Quatuor Ébène

Pierre Colombet violon
Gabriel Le Magadure violon
Mathieu Herzog alto
Raphaël Merlin violoncelle

Pour ce nouveau rendez-vous, la formation française démontre plus que jamais la versatilité de son talent. Tout d’abord dans une œuvre foisonnante et quasi symphonique de l’auteur de La Création. Son sous-titre provient de son deuxième mouvement, dont le thème n’est autre que le « Dieu protège l’empereur François », hymne impérial composé par Haydn en 1797. Loin de la facilité d’écriture déconcertante de ce dernier, Brahms ne produira que trois quatuors. Les deux premiers connurent une gestation difficile de vingt années, l’ombre impressionnante de Beethoven semblant freiner une partie de ses moyens. Le second de la série, le plus vivant, sensible et amène, culmine dans un andante d’une fraîcheur schubertienne et un final endiablé, d’une énergie particulièrement revigorante.

Pour ce nouveau rendez-vous, la formation française démontre plus que jamais la versatilité de son talent. Tout d’abord dans une œuvre foisonnante et quasi symphonique de l’auteur de La Création. Son sous-titre provient de son deuxième mouvement, dont le thème n’est autre que le « Dieu protège l’empereur François », hymne impérial composé par Haydn en 1797. Loin de la facilité d’écriture déconcertante de ce dernier, Brahms ne produira que trois quatuors. Les deux premiers connurent une gestation difficile de vingt années, l’ombre impressionnante de Beethoven semblant freiner une partie de ses moyens. Le second de la série, le plus vivant, sensible et amène, culmine dans un andante d’une fraîcheur schubertienne et un final endiablé, d’une énergie particulièrement revigorante.