Requiem
K. 626
Mozart
Mozart
Requiem K. 626
avec le Libera me de S. Neukomm
Chœur d’Oratorio de Paris
Jean Sourisse direction
La Grande Écurie et la Chambre du Roy
Jean-Claude Malgoire direction musicale
Hasnaa Bennani soprano
Anna Reinhold mezzo
Robert Getchell ténor
Alain Buet baryton-basse
Théâtre des Champs-Élysées
Tarifs 30€ | 15€ (scolaires et étudiants -26 ans)
Gratuit -9 ans
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Il n’était pas pensable que se referme cette 40e saison des Concerts du Dimanche Matin, sans que l’on retrouve Jean-Claude Malgoire et sa « Grande Ecurie et la Chambre du Roy ». Et pour cela il a choisi le plus célèbre des inachevés, le Requiem de Mozart. Foin de la légende, entretenue de Pouchkine à Milos Forman, d’un Salieri qui l’aurait empoisonné, jaloux du talent de celui qui le dépassait. Le mystérieux commanditaire n’était autre que le comte von Walsegg qui aimait s’emparer de l’œuvre des autres moyennant finance, et en dirigera la première en 1793. Mais en décembre 1791 Mozart, usé, s’éteint sans finir la partition. Veuve, Constance, soucieuse de ne pas perdre l’avance déjà faite, en confiera, après quelques hésitations, l’achèvement au disciple le plus proche de Wolfgang, Franz Xaver Sussmayer, lequel s’en acquittera, non sans y mettre sa patte. Quelques années plus tard, en 1819, le compositeur viennois Sigismond von Neukomm, en mission diplomatique au Brésil, fit donner le Requiem pour la Sainte Cécile, mais s’agissant d’une célébration religieuse, il rajouta de sa propre main un Libera Me, et c’est cette version dite de Rio qu’a retenu, y compris au disque, Jean-Claude Malgoire.
Il n’était pas pensable que se referme cette 40e saison des Concerts du Dimanche Matin, sans que l’on retrouve Jean-Claude Malgoire et sa « Grande Ecurie et la Chambre du Roy ». Et pour cela il a choisi le plus célèbre des inachevés, le Requiem de Mozart. Foin de la légende, entretenue de Pouchkine à Milos Forman, d’un Salieri qui l’aurait empoisonné, jaloux du talent de celui qui le dépassait. Le mystérieux commanditaire n’était autre que le comte von Walsegg qui aimait s’emparer de l’œuvre des autres moyennant finance, et en dirigera la première en 1793. Mais en décembre 1791 Mozart, usé, s’éteint sans finir la partition. Veuve, Constance, soucieuse de ne pas perdre l’avance déjà faite, en confiera, après quelques hésitations, l’achèvement au disciple le plus proche de Wolfgang, Franz Xaver Sussmayer, lequel s’en acquittera, non sans y mettre sa patte. Quelques années plus tard, en 1819, le compositeur viennois Sigismond von Neukomm, en mission diplomatique au Brésil, fit donner le Requiem pour la Sainte Cécile, mais s’agissant d’une célébration religieuse, il rajouta de sa propre main un Libera Me, et c’est cette version dite de Rio qu’a retenu, y compris au disque, Jean-Claude Malgoire.