Nikolaï Lugansky piano

 

Grand romantisme assuré d’emblée avec le Carnaval de Vienne que son auteur pensa comme une sonate en quatre mouvements avant de lui adjoindre un Intermezzo émotionnellement agité.

Nikolaï Lugansky mettra ensuite toute sa noblesse dans l’Opus 20 du même Schumann, « Humoreske » entre rêve et hallucinations. D’autres visions cauchemardesques émailleront la deuxième partie de soirée consacrée à des Préludes de Chopin dont George Sand nous dit que « plusieurs présentent à la pensée des visions de moines trépassés et l’audition de chants funèbres ; d’autres sont mélancoliques et suaves ». Cahier idéal pour le Russe, qui en reste l’un des plus grands interprètes de notre siècle. L’enregistrement qu’il en livrait début des années 2000 fait foi.