En solo, certes, mais pas seule : c’est avec ses chers Satie, Ravel ou Debussy qu’Anne Queffélec déambulera d’abord au milieu de ce qu’elle décrit comme « un paysage riche de fantaisie, de rêve, de chemins secrets, de clair-obscur, d’émotion ».

Pour varier les plaisirs, les fines lames du Quatuor Hanson nous livreront ensuite leur lecture d’un chef-d’œuvre de Haydn, compositeur qui les révélait au disque en 2019 – la critique toute ébaubie louait déjà la subtilité de leurs archets pleins de sève (Diapason d’or, Choc de Classica). Tout le monde se retrouvera enfin autour de Beethoven, pour une version de poche de l’Opus 58. Étienne Durantel fera une infidélité à l’Orchestre Philharmonique de Radio France pour leur prêter main forte.