Elena Galitskaya soprano
Michel Portal clarinette
Michel Dalberto piano

La Vienne du début du 19e siècle se révèle un lieu de prédilection de la musique de chambre et c’est dans cette ville que Schubert pourra entendre, dans le cadre de ce que les Allemands appellent « Hausmusik » des oeuvres si souvent écrites à l’intention du cercle familial ou d’amis musiciens. C’est toujours dans cette ville qu’il ne quitta jamais qu’il compose Le Pâtre sur le rocher où la clarinette, se mêlant à la voix humaine, mais ne dépendant pas des paroles du poème, va déployer tout son lyrisme. Un lyrisme qui éclate encore dans la Sonate opus 147, peut-être la plus libre et la plus fantasque de toutes ses sonates.

Enfin c‘est dans Vienne, qui l’accueille chaleureusement en 1862, que Brahms composera pendant l’été 1894 les deux Sonates pour clarinette de l’opus 120, jumelles tant par leur élaboration que par leur style ; ici encore le contenu poétique semble seul avoir compté pour lui. Il écrit avec elles ses dernières œuvres de musique de chambre.