Quatuor Belcea 2
©Marco Borggreve

Quatuor Belcea

Corina Belcea violon
Axel Schacher violon
Krzysztof Chorzelski alto
Antoine Lederlin violoncelle

Avec cet Opus 18 n°3 – le premier en vérité – la sacrosainte suprématie du 1er violon est contestée : le quatuor devient un seul et même instrument. Beethoven fait définitivement voler en éclats le cadre et la forme reçus des mains de Haydn et de Mozart.

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C’est dans cet opus 135 que se trouve la fameuse interrogation «Es muss sein ?».

En exergue du Finale, quelques notes, quelques mots : «Le faut-il ? Il le faut !».
Interrogation tragique du destin ? Anecdote ? Rien cependant n’entame la beauté de ce mouvement.

Beethoven ne serait pas un mélodiste selon Stravinsky… Contrastes entre les grands accords arrachés et les traits rapides de l’Allegro, l’Opus 59 n°2 est l’antithèse du bel canto, mais c’est aussi à propos de la mélodie de l’Adagio de ce même quatuor que Czerny rapporte qu’elle lui fut inspirée par la «contemplation du ciel étoilé et la pensée de ce que pourrait être la musique des sphères».

André Tubeuf

Avec cet Opus 18 n°3 – le premier en vérité – la sacrosainte suprématie du 1er violon est contestée : le quatuor devient un seul et même instrument. Beethoven fait définitivement voler en éclats le cadre et la forme reçus des mains de Haydn et de Mozart.

C’est dans cet opus 135 que se trouve la fameuse interrogation «Es muss sein ?».

En exergue du Finale, quelques notes, quelques mots : «Le faut-il ? Il le faut !».
Interrogation tragique du destin ? Anecdote ? Rien cependant n’entame la beauté de ce mouvement.

Beethoven ne serait pas un mélodiste selon Stravinsky… Contrastes entre les grands accords arrachés et les traits rapides de l’Allegro, l’Opus 59 n°2 est l’antithèse du bel canto, mais c’est aussi à propos de la mélodie de l’Adagio de ce même quatuor que Czerny rapporte qu’elle lui fut inspirée par la «contemplation du ciel étoilé et la pensée de ce que pourrait être la musique des sphères».

André Tubeuf