Nikolaï Lugansky 2
Nikolaï Lugansky ©Jean-Baptiste Millot

Nikolaï Lugansky

 

Si l’origine de la Folia se trouve sans doute dans le Portugal de la Renaissance, son succès au pays de Cervantès lui vaut de nous arriver sous le nom de « Folies d’Espagne » après un détour par… l’Italie de Corelli – lequel en fait son miel dans la dernière sonate de l’Opus 5, célèbre entre toutes.

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Pas embarrassé par l’imbroglio musicologique, Rachmaninov attribue donc au Romain la paternité de ce thème obsédant qu’il varie à l’envi dans un cycle hautement virtuose (1931). Tout à son intégrale parisienne, Nikolaï Lugansky, qui intercale le chef-d’œuvre entre les Préludes opus 23 (1903) et la deuxième fournée d’Études-Tableaux (1917), en enjambera les chausse-trappes sans sourciller.

Si l’origine de la Folia se trouve sans doute dans le Portugal de la Renaissance, son succès au pays de Cervantès lui vaut de nous arriver sous le nom de « Folies d’Espagne » après un détour par… l’Italie de Corelli – lequel en fait son miel dans la dernière sonate de l’Opus 5, célèbre entre toutes.

Pas embarrassé par l’imbroglio musicologique, Rachmaninov attribue donc au Romain la paternité de ce thème obsédant qu’il varie à l’envi dans un cycle hautement virtuose (1931). Tout à son intégrale parisienne, Nikolaï Lugansky, qui intercale le chef-d’œuvre entre les Préludes opus 23 (1903) et la deuxième fournée d’Études-Tableaux (1917), en enjambera les chausse-trappes sans sourciller.