Parce que le talent musical ne se divise pas, Heinrich Schiff a embrassé une carrière de chef d’orchestre sans pour autant oublier sa vocation de violoncelliste et tout en poursuivant une brillante carrière de soliste. Avec son instrument, il sera la vedette de deux concertos où Vivaldi, en vrai pionnier, explore déjà toutes les possibilités … Lire la suite
Ce matin, le clavecin est roi et il est servi par Bach. Si, le dimanche, Jean-Sébastien présidait les offices à l’orgue, c’est pour le clavecin qu’il a laissé quelques uns de ses plus beaux concertos, dont ce à la cadence vertigineuse. Aux claviers, deux générations de clavecinistes se mesurent, celle des défricheurs de Jan Willem … Lire la suite
Composé pour rendre hommage à son mentor et ami Nikolaï Rubinstein, le de Tchaïkovski est une œuvre d’une intensité tragique. Cette page, l’une de ses confessions personnelles les plus déchirantes, est, par l’originalité de sa forme aussi, l’une des réussites de sa musique de chambre. Avant de s’attaquer à ce sommet d’une difficulté extrême, les … Lire la suite
C’est au quatuor à cordes que Beethoven a confié certaines de ses méditations les plus profondes. Déjà dans le Troisième Quatuor (1798), singulièrement rêveur, et surtout dans le Sixième (1799), fermé avec « La Maliconia », l’un de ses mouvements plus novateurs et touchants. Bien des années plus tard (1825) la palette d’expression s’est encore élargie dans … Lire la suite
Un classique pour enfants qui devient un spectacle à découvrir en famille, qui s’adresse au public scolaire comme aux adultes. Un spectacle joyeux, où la musique côtoie la comédie, la magie, les pantomime… Des sketches originaux interprétés par des comédiens-magiciens, des arrangements en un clin d’œil joués par un ensemble réunissant piano, violncelle, guitare électrique … Lire la suite
Dans le carde du Centenaire Jean-Louis Barrault.
Commençant avec une introduction lente sans tonalité définie et couronné par un dernier mouvement fugué haletant en forme de course aux abîmes, le Quatuor n° 9 (1807) a une ampleur véritablement symphonique. Premier des quatuors de la dernière période de Beethoven, contemporain de la et de la Missa solemnis, le très lyrique opus 127 (1824) … Lire la suite
A la belle époque du piano français, Fauré, dans sa pour piano et orchestre, laissait parler son génie mélodique, tout en clair-obscur et en évocations, tandis que César Franck obtenait, lui, un succès retentissant avec ses Variations symphoniques, qui renouvellent le dialogue entre le piano et l’orchestre. Cette époque bénie est l’un des terrains de … Lire la suite
Pas d’erreur : derrière son appellation de , le Trio K 563 compte parmi les pages les plus abouties de Mozart, composé la même année que ses trois dernières symphonies. Mozart y parvient à une plénitude et un équilibre réalisés avec un sens de l’économie que l’on ne trouve que dans ses grands chefs d’œuvre. … Lire la suite
Ecrit dans l’une des tonalités préférées de Beethoven, le Quatuor à cordes n° 4 (1798) cache une expression dramatique derrière une certaine nostalgie. Ce même mélange se trouve dans son dernier quatuor, le n° 16 (1825), ironique sortie de scène où le compositeur se passe de tout schéma préconçu pour trouver une liberté totale. Quant … Lire la suite