Quatuor Belcea 7
©Marco Borggreve

Quatuor Belcea

Corina Belcea violon
Axel Schacher violon
Krzysztof Chorzelski alto
Antoine Lederlin violoncelle

Le Quatuor n°4 fait suite à l’Opus 18 n°3, dont on sait qu’il fut le premier des 16 quatuors à cordes. Considéré comme le plus abouti par les contemporains du compositeur, il semble revenir sur les innovations et les audaces des précédents. Tout se passe en fait comme si Beethoven récapitulait une dernière fois conventions et clichés… avant de leur dire adieu.

Lire la suite

Après le coup de tonnerre que représentait l’achèvement des 3 quatuors à cordes opus 59, Beethoven va rester 3 longues années sans toucher à cette forme privilégiée. Ce n’est qu’en 1809, après des mois d’épreuves pénibles, alors que les troupes de Napoléon sont dans Vienne, qu’il commence l’Opus 74 dédié au Prince Lobkovitz, qui avait déjà été le dédicataire des 6 premiers quatuors de l’opus 18.

Comme la Symphonie héroïque, l’Opus 59 n°1 est inaugural d’un nouveau style, plus libre et passionné. Comme elle, il propose un gigantesque développement dans le 1er mouvement, son matériau thématique court, simple se prête à tous les développements. Sa première exécution suscita critiques et incompréhension.

André Tubeuf

Le Quatuor n°4 fait suite à l’Opus 18 n°3, dont on sait qu’il fut le premier des 16 quatuors à cordes. Considéré comme le plus abouti par les contemporains du compositeur, il semble revenir sur les innovations et les audaces des précédents. Tout se passe en fait comme si Beethoven récapitulait une dernière fois conventions et clichés… avant de leur dire adieu.

Après le coup de tonnerre que représentait l’achèvement des 3 quatuors à cordes opus 59, Beethoven va rester 3 longues années sans toucher à cette forme privilégiée. Ce n’est qu’en 1809, après des mois d’épreuves pénibles, alors que les troupes de Napoléon sont dans Vienne, qu’il commence l’Opus 74 dédié au Prince Lobkovitz, qui avait déjà été le dédicataire des 6 premiers quatuors de l’opus 18.

Comme la Symphonie héroïque, l’Opus 59 n°1 est inaugural d’un nouveau style, plus libre et passionné. Comme elle, il propose un gigantesque développement dans le 1er mouvement, son matériau thématique court, simple se prête à tous les développements. Sa première exécution suscita critiques et incompréhension.

André Tubeuf