Quatuor Belcea 8
©Marco Borggreve

Quatuor Belcea

Corina Belcea violon
Axel Schacher violon
Krzysztof Chorzelski alto
Antoine Lederlin violoncelle

Si l’Opus 18 n°2 évoque Haydn, le n°5 du même opus se réfère à Mozart. Dès l’Andante l’influence du Quatuor K. 464 est perceptible, Beethoven notait en marge d’un carnet : «Voilà ce que j’appelle une oeuvre !» Quant à l’Allegro final, le second groupe thématique en valeurs longues en est une citation.

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L’Opus 59 n°3 composé en 1807 fait entendre, en tête du premier mouvement, une de ces magnifiques Introductions lentes dont Beethoven a le secret. Début à «suspense» d’une gigantesque progression vers le terrible Finale dont la Fugue sera le couronnement.

Avec l’Opus 127, il inaugure le premier numéro de cette chaîne que forment les six derniers quatuors. Il ne faut plus rechercher ici les beautés sonores des œuvres de 1806 à 1810. Comme pour ses dernières sonates pour piano, le compositeur songe ici peu aux exécutants… C’est un autre Beethoven qui parle.

Si l’Opus 18 n°2 évoque Haydn, le n°5 du même opus se réfère à Mozart. Dès l’Andante l’influence du Quatuor K. 464 est perceptible, Beethoven notait en marge d’un carnet : «Voilà ce que j’appelle une oeuvre !» Quant à l’Allegro final, le second groupe thématique en valeurs longues en est une citation.

L’Opus 59 n°3 composé en 1807 fait entendre, en tête du premier mouvement, une de ces magnifiques Introductions lentes dont Beethoven a le secret. Début à «suspense» d’une gigantesque progression vers le terrible Finale dont la Fugue sera le couronnement.

Avec l’Opus 127, il inaugure le premier numéro de cette chaîne que forment les six derniers quatuors. Il ne faut plus rechercher ici les beautés sonores des œuvres de 1806 à 1810. Comme pour ses dernières sonates pour piano, le compositeur songe ici peu aux exécutants… C’est un autre Beethoven qui parle.