Il Giardino Armonico, Giovanni Antonini 1
©Lukasz Rajchert

Il Giardino Armonico
Giovanni Antonini

flûte à bec et direction musicale

 

En 1985, le flûtiste et chef d’orchestre italien Giovanni Antonini crée avec quelques autres musiciens Il Giardino Armonico, l’Ensemble qu’il dirige lui-même depuis 1989. Précurseurs, ils furent d’ailleurs quasiment les premiers en Italie à exécuter la musique des 17e et 18e siècles sur des instruments d’époque, mais pour eux, l’esthétique historisante n’a jamais été un but en soi, elle est plutôt la base de départ pour une pratique d’exécution marquée par l’expressivité et l’inventivité. Il Giardino Armonico ne recule pas devant l’improvisation, les contrastes, voire une once de théâtralité et ce n’est pas par hasard qu’une grande partie de leur répertoire vient d’Italie, berceau de l’opéra.

Pour le choix de ce répertoire, ils alternent les compositeurs familiers, avec des gisements inexploités, de Vivaldi à ses prédécesseurs, de Bach et Haendel, à leurs contemporains napolitains. Ce matin, ils mettent à l’honneur trois compositeurs méconnus du baroque vénitien mais dont les rôles furent primordiaux dans l’évolution de ce répertoire : Giovanni Legrenzi, un maillon important de l’école instrumentale entre Gabrieli et Vivaldi, le violoniste vénitien Dario Castello qui joua un rôle déterminant dans l’évolution de la canzona instrumentale vers la forme sonate, Tarquinio Merula, compositeur et également violoniste, l’un des personnages clés dans les premiers développements «modernes» de la cantate et de la sonate.

En 1985, le flûtiste et chef d’orchestre italien Giovanni Antonini crée avec quelques autres musiciens Il Giardino Armonico, l’Ensemble qu’il dirige lui-même depuis 1989. Précurseurs, ils furent d’ailleurs quasiment les premiers en Italie à exécuter la musique des 17e et 18e siècles sur des instruments d’époque, mais pour eux, l’esthétique historisante n’a jamais été un but en soi, elle est plutôt la base de départ pour une pratique d’exécution marquée par l’expressivité et l’inventivité. Il Giardino Armonico ne recule pas devant l’improvisation, les contrastes, voire une once de théâtralité et ce n’est pas par hasard qu’une grande partie de leur répertoire vient d’Italie, berceau de l’opéra.

Pour le choix de ce répertoire, ils alternent les compositeurs familiers, avec des gisements inexploités, de Vivaldi à ses prédécesseurs, de Bach et Haendel, à leurs contemporains napolitains. Ce matin, ils mettent à l’honneur trois compositeurs méconnus du baroque vénitien mais dont les rôles furent primordiaux dans l’évolution de ce répertoire : Giovanni Legrenzi, un maillon important de l’école instrumentale entre Gabrieli et Vivaldi, le violoniste vénitien Dario Castello qui joua un rôle déterminant dans l’évolution de la canzona instrumentale vers la forme sonate, Tarquinio Merula, compositeur et également violoniste, l’un des personnages clés dans les premiers développements «modernes» de la cantate et de la sonate.