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Andreas Staier ©Josep Molina - Alexander Melnikov ©Balazs Borocz

Alexander Melnikov piano
Andreas Staier piano

 

Si l’oeuvre de Schubert défie à peu près toute chronologie, si elle pousse avec une si capricieuse liberté, la place qu’occupent les œuvres pour piano à 4 mains est singulière dans sa production et sans équivalent chez aucun autre musicien. Pas moins de 32 œuvres composées de 1810 – Schubert a 13 ans quand il écrit sa Fantaisie opus 1 pour 4 mains – à juin 1828 quelques mois avant sa mort.

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À côté des Lieder qui sont le cœur de l’oeuvre de Schubert, c’est dans sa musique de chambre et dans sa musique pour clavier qu’il s’autorise le plus de liberté, parce que les cordes et le piano sont des instruments chanteurs comme la voix. Andreas Staier et Alexander Melnikov, dans un récent enregistrement, ont gravé plusieurs pièces tardives en y incluant l’un des sommets du genre, la Fantaisie opus 103, donnant à ces pages et à ces mélodies confiées aux voix instrumentales un rayonnement poétique et un lyrisme rare.

Si l’oeuvre de Schubert défie à peu près toute chronologie, si elle pousse avec une si capricieuse liberté, la place qu’occupent les œuvres pour piano à 4 mains est singulière dans sa production et sans équivalent chez aucun autre musicien. Pas moins de 32 œuvres composées de 1810 – Schubert a 13 ans quand il écrit sa Fantaisie opus 1 pour 4 mains – à juin 1828 quelques mois avant sa mort.

À côté des Lieder qui sont le cœur de l’oeuvre de Schubert, c’est dans sa musique de chambre et dans sa musique pour clavier qu’il s’autorise le plus de liberté, parce que les cordes et le piano sont des instruments chanteurs comme la voix. Andreas Staier et Alexander Melnikov, dans un récent enregistrement, ont gravé plusieurs pièces tardives en y incluant l’un des sommets du genre, la Fantaisie opus 103, donnant à ces pages et à ces mélodies confiées aux voix instrumentales un rayonnement poétique et un lyrisme rare.