Quatuor Belcea
Quatuor Belcea ©Marco Borggreve

Quatuor Belcea

Corina Belcea violon
Axel Schacher violon
Krzysztof Chorzelski alto
Antoine Lederlin violoncelle

La Jeune Fille : « Disparais, odieux squelette ! Et ne me touche pas ». La Mort : «Donne-moi la main douce et belle créature. Laisse-toi faire ! N’aie pas peur. Viens doucement dormir dans mes bras». La musique du Lied que Schubert tire en 1817 des vers de Matthias Claudius ressert comme thème à varier de l’Andante con moto du Quatuor en ré mineur composé en 1824 pour «se frayer un chemin vers la symphonie».

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Le compositeur lui-même lutte alors contre la Faucheuse – comprenez : la syphilis qui le ronge. Avec leur mécanique de haute précision, leur amour du détail et la densité rugissante qu’ils savent mettre au drame, les Belcea devraient y couper le souffle. Ils s’autorisent une infidélité au Viennois en milieu de programme, pour un autre 14e signé Chostakovitch (1973).

La Jeune Fille : « Disparais, odieux squelette ! Et ne me touche pas ». La Mort : «Donne-moi la main douce et belle créature. Laisse-toi faire ! N’aie pas peur. Viens doucement dormir dans mes bras». La musique du Lied que Schubert tire en 1817 des vers de Matthias Claudius ressert comme thème à varier de l’Andante con moto du Quatuor en ré mineur composé en 1824 pour «se frayer un chemin vers la symphonie».

Le compositeur lui-même lutte alors contre la Faucheuse – comprenez : la syphilis qui le ronge. Avec leur mécanique de haute précision, leur amour du détail et la densité rugissante qu’ils savent mettre au drame, les Belcea devraient y couper le souffle. Ils s’autorisent une infidélité au Viennois en milieu de programme, pour un autre 14e signé Chostakovitch (1973).