Quatuor Hanson
Les Hanson nous régalaient l’an dernier d’un concert où le XXe siècle dialoguait avec la Première École de Vienne. Ils remettent ça ce matin en conviant deux compositeurs souvent rapprochés l’un de l’autre.
Les Hanson nous régalaient l’an dernier d’un concert où le XXe siècle dialoguait avec la Première École de Vienne. Ils remettent ça ce matin en conviant deux compositeurs souvent rapprochés l’un de l’autre.
On n’associe pas forcément le nom de Roger Muraro à celui de Domenico Scarlatti. Il nous y captivera pourtant le temps d’un bref mais entêtant Allegro. Et ensuite ? Retour en terrain connu.
En 2018, un « Choc » de Classica et un Gramophone Award récompensaient leur seconde incursion chez Haydn pour Harmonia Mundi – Diapason en profitait alors pour encenser leur « goût exquis dans le sens du récit ». Les Wanderer reprennent aujourd’hui le Trio n°43 de l’auteur de La Création, gravé il y a vingt-deux…
Membre des Berliner Philharmoniker depuis trente ans, Emmanuel Pahud, qui débauche deux de ses collègues du prestigieux orchestre – la violoniste Maja Avramovic et l’altiste Joaquín Riquelme García –, commencera par nous enchanter avec la flûte de Mozart.
Le grand public avait découvert le duo formé par Edgar Moreau et David Kadouch autour d’un programme de musique française enregistré en 2018 (Erato). Ils ouvrent cette fois leur récital avec l’Opus 69 de Beethoven qui, composé entre les Symphonies n°5 et 6, franchit un cap vers la modernité.
On associe souvent Haendel à sa virtuosité extravagante. Et il en sera bien question dans les extraits de Semele et d’Ariodante au programme du matin. Mais les Musiciens de Saint-Julien préfèrent commencer avec un passage assez mélancolique de L’Allegro, il Pensieroso ed il Moderato, avant d’enchaîner sur une délicate cantate de jeunesse.
Dans Voix off, ce sont par leur voix que Denis Podalydès nous présente ceux qui ont compté : sa famille, des amis, les comédiens avec qui il a travaillé, les rencontres professionnelles ou amoureuses. Il a toujours été sensible aux intonations qui, selon qu’elles sont justes ou non, modifient le sens d’une phrase, lui donnent…
Cinq mois après la Sonate n°3, Benjamin Grosvenor nous revient avec Chopin. Il en explorera entre autres la Deuxième, universellement célèbre pour sa marche funèbre.
Prodigieux, certes. Mais trop impatient au goût de ses maîtres. Lorsqu’il découvre l’Opus 58 de Chopin dans la version enregistrée par Dinu Lipatti, Benjamin Grosvenor, alors à peine sorti de l’enfance, brûle de s’y mesurer. « Mes professeurs ont estimé que c’était prématuré et il m’a fallu attendre deux ou trois ans », se souvient-il dans une…
« Étant turc, j’ai toujours eu beaucoup de plaisir à interpréter ce morceau à grand renfort de cymbales et tambours, et avec un piano bruyant », confesse Fazıl Say à propos du Finale de la sonate la plus célèbre de Mozart.