Grigory Sokolov
Colosse, extraterrestre, monstre sacré, titan, légende vivante. Dans la presse comme à la sortie de ses récitals-événements, les termes associés à Grigory Sokolov ne font jamais dans la demi-mesure.
Colosse, extraterrestre, monstre sacré, titan, légende vivante. Dans la presse comme à la sortie de ses récitals-événements, les termes associés à Grigory Sokolov ne font jamais dans la demi-mesure.
«Raymond Devos, Mesdames et Messieurs, est un miracle qui est apparu, singulier sur la scène du music-hall français. Il ne ressemblait à personne. Personne, plus jamais, ne lui ressemblera. C’est comme ça. Il faut se faire une raison. Même si on n’est pas obligé… de se faire une raison. Il est plus opportun en évoquant…
Halte à la triskaïdékaphobie ! Que la peur du chiffre treize – soit le nombre de préludes constituant l’Opus 32 (1910) de Rachmaninov – ne vous décourage pas de venir écouter les prouesses virtuoses et musicales de Nikolaï Lugansky, dans la dernière ligne droite d’un cycle comme on en fait peu.
Si l’origine de la Folia se trouve sans doute dans le Portugal de la Renaissance, son succès au pays de Cervantès lui vaut de nous arriver sous le nom de « Folies d’Espagne » après un détour par… l’Italie de Corelli – lequel en fait son miel dans la dernière sonate de l’Opus 5, célèbre…
Voilà plus d’un quart de siècle que les commentateurs de tout bord soulignent la brillance théâtrale de son style. À 50 ans passés, Fazıl Say n’a pas fini d’étonner. L’Avenue Montaigne redécouvrira cette fois une Suite de Georg Friedrich Haendel à la sarabande familière, une sonate de « papa » Haydn taillée pour son jeu…
Dédier 3 concerts à Rachmaninov, c’est le défi fou que se lance Nikolaï Lugansky, meilleur avocat actuel du cher Serge – ou, pour le dire comme l’illustre magazine Gramophone, «l’interprète le plus novateur et météorique de tous». La critique d’outre-Manche pense d’ailleurs que sa gravure de la Sonate n°1 (1908) pour Erato pourrait faire aimer…
Chez Schubert comme chez eux – nos habitués se souviennent de leur saisissante interprétation de « La Jeune Fille et la Mort » la saison dernière –, les Belcea remontent à l’adolescence du cher Franz. Le Quatuor n°10, écrit à seize ans, fut l’occasion pour le compositeur, altiste du dimanche, de se former la plume…
Et de deux ! Ou presque : la Chaconne extraite de la Partita pour violon seul BWV 1004 de Bach transcrite pour la main gauche par Brahms ne fera certainement pas doublon avec la réécriture de Busoni que proposait Benjamin Grosvenor en octobre.
« Il faut faire se rencontrer des musiciens qui ont chacun leurs habitudes, leur esthétique. Confronter un ensemble jeune à un autre plus ancien porteur d’un héritage auquel il faut faire honneur », confie Alexis Kossenko à propos de la récente fusion de « ses » Ambassadeurs avec La Grande Écurie du regretté Jean-Claude Malgoire.…
Nul besoin de traverso baroque pour dialoguer avec le clavecin bien informé de Trevor Pinnock : « la caractéristique la plus immédiatement attrayante de ces interprétations est leur touchante et douce beauté : Emmanuel Pahud ne force jamais le son et garde partout le contrôle, sans raidissement dans l’aigu ni tension dans le grave »,…