Roger Muraro
Qui dit Liszt pense virtuosité. Le Hongrois tente en effet de rivaliser à son clavier avec le violon diabolique de l’Italien Paganini.
Qui dit Liszt pense virtuosité. Le Hongrois tente en effet de rivaliser à son clavier avec le violon diabolique de l’Italien Paganini.
Lorsque le jeune Haendel quitte l’Allemagne pour l’Italie, Clément XI ne tolère déjà plus l’opéra dans ses États. Qu’à cela ne tienne :
À seize ans, Grigory Sokolov remportait le Concours Tchaïkovski de Moscou. Prodige ? Que dire alors de sa protégée Alexandra Dovgan qui, au même âge, a dépassé le stade des compétitions musicales depuis « longtemps » ! La jeune Russe nous revient avec J.-S Bach, et deux compatriotes.
Lecteur ou comédien ? « Il ne s’agit pas d’être neutre, d’appliquer une neutralité de bon aloi qui consisterait à se tenir à distance respectueuse, comme on le fait parfois devant un texte intimidant, chargé de trop d’implications historiques ou politiques.
C’est le « Monsieur 100 000 volts » du violoncelle : Nicolas Altstaedt remplace d’abord la guitare prévue par Boccherini pour un « Fandango » qui s’annonce endiablé. Les Belcea renouent ensuite avec leur cher Schubert, et le Quintette enregistré en 2009 avec Valentin Erben (Warner).
Une semaine aura suffi à Prokofiev pour écrire texte et musique de Pierre et le Loup, conte pour têtes blondes commandé en 1936 par la directrice du Théâtre pour Enfants de Moscou.
« Sonorité lumineuse et bras droit impérial », notait un jour Diapason à propos de l’art d’Aylen Pritchin. En 2014, le jury du Concours Long-Thibaud-Crespin n’en pensait pas moins en lui décernant son Premier Prix. Le Russe retrouve aujourd’hui l’ami Maxim Emelyanychev, partenaire brahmsien pour les micros d’Aparté en 2021 – Classica mettait alors leur…
Si l’actuel Quatuor Pražák ne ressemble plus à celui des fondateurs – seul l’altiste Josef Klusoň est toujours à son poste –, la formation n’a rien perdu de son âme slave. Une aubaine pour François Dumont, partenaire régulier des Tchèques qu’il retrouve cette fois sur les terres de Chopin.
Les habitués de nos concerts connaissent les affinités d’Adam Laloum avec Schubert. Aux autres, on rappellera seulement que son interprétation des trois dernières sonates en 2020 renversait tant le public que la critique – « le sang-froid (avec témérités), la poésie (avec abîmes), la sonorité épousant la moindre nuance émotionnelle avec une pudeur et une…
Souvent salué pour ses prestations instrumentales, l’Ensemble Diderot, qui souffle cette année ses quinze bougies, n’en n’est pas à son premier opéra.